𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | Styx Riders T1 de Kalypso Caldin

Bonjour,

Aujourd’hui je te parle du tome 1 de Styx Riders, La colère d’Hadès de Kalypso Caldin. Aussi, je remercie Hugo Romance et Babelio pour cet envoi.

Hugo New Romance • Format broché • 500p • 17€

La colère. C’est le sentiment qui guide Ash depuis que sa fiancée l’a quitté le jour de leur mariage, il y a dix ans de cela. Aussi solitaire qu’Hadès dans son royaume des Enfers, il partage sa vie entre son salon de tatouage et les Styx Riders, le club de bikers qui est pour lui plus qu’une famille. Sergent d’armes en son sein, il laisse libre cours à sa rage pour mettre au pas les ennemis du MC.

Mais tout change le jour où Heden apparaît dans son existence. Elle-même fille de biker, la pétillante fleuriste dégage une joie de vivre qui perce aussitôt les défenses d’Ash, ramenant enfin la lumière dans son monde obscur.

Pour elle, parviendra-t-il à trouver le chemin de l’apaisement ?

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Après avoir autant consommé l’univers « bikers », pour que le rendez-vous fonctionne, j’ai besoin d’originalité. Et c’était justement toute la promesse de cette série. L’auteure étant friande de fantasy urbaine, j’avais très envie de découvrir ses bikers « passionnés de mythologie grecque ».

Faire s’embrasser les deux univers, l’idée me plaisait et spoiler alert, exit le suspens, tant pis, il faut que tu le saches : j’ai beaucoup aimé ce titre !

Nous évoluons dans cette série, c’est un tome 1, parmi des personnages forts, expressifs, excessifs, durs : l’univers des bikers. Mais la plume de Kalypso Caldin offre un angle plus poétique au contexte et aux pensées, on sent son expérience de l’imaginaire. C’est très agréable.

Il faut aussi souligner le caractère sensible, torturé et intelligent de Ash, un cœur brisé, mais un biker quand même. D’ailleurs, c’est toute une famille que nous découvrons dans ce tome, des personnalités attachantes.

Heden n’est pas la simple pièce rapportée au puzzle, à la romance, son personnage est ardent et ferré, il fallait bien ça. Le double point de vue n’en souffre pas, au contraire.

La place de la mythologie est particulièrement sympa, à la fois psychologique et récréative. Je la voulais pour son originalité mais j’y ai finalement trouvé plus que ça, un côté très artistique. Je l’aurais aimée encore plus présente, mais de qui je me moque ? C’était une très bonne lecture.

∴ TRÈS BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | Dear Evan Hansen de Val Emmich

Bonjour,

Aujourd’hui je te parle de Dear Evan Hansen, paru chez Bayard, écrit par Val Emmich d’après la comédie musicale de Benj Pasek, Justin Paul et Steven Levenson.
Je remercie Page-Turners pour l’envoi de ce roman.

Format broché • 430p • 16€90

Evan Hansen a toujours eu du mal à s’intégrer. Il n’a pas d’ami, ne parle à personne à part sa mère et son psy. Ce dernier lui confie un exercice quotidien : s’écrire des lettres. Seulement, Connor, un de ses camarades de classe lui en dérobe une. Quelques heures plus tard, il est retrouvé mort. Le jeune homme s’est suicidé.
Découvrant la lettre dans sa poche, les parents de Connor pensent qu’elle a été écrite par Connor, pour Evan, et vont être ravis de découvrir que, malgré tout, Connor avait un ami, qui a tenté de le sauver.
Cela fait du bien à Evan de se sentir utile et aimé, alors, bientôt, il s’enfonce dans une spirale de mensonges dans laquelle il ne peut plus sortir…
Et en un instant, la vie solitaire d’Evan change. Il n’est plus invisible.

➼ 𝙻’𝙷𝙸𝚂𝚃𝙾𝙸𝚁𝙴

Evan est un lycéen trop solitaire. Alors qu’il s’écrit des lettres à lui-même sur les conseils de son psy, un garçon de sa classe lui vole l’une d’entre elles, et pas n’importe laquelle.
Le garçon en question, Connor, se suicide quelques heures plus tard et la présence de la lettre d’Evan dans sa poche crée un malentendu.
Dear Evan Hansen, Cher Evan Hansen.
Tout le monde pense alors que la lettre a été écrite par Connor pour Evan. Et plutôt que de détromper les gens, Evan qui reçoit ainsi la sympathie des gens va s’enfoncer dans le mensonge. Surtout que, en plus du sentiment d’intégration que cela lui offre, il n’est pas insensible à la sœur de Connor…

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝚁𝙴𝚂𝚂𝙴𝙽𝚃𝙸

Toi aussi, tu avais sûrement déjà entendu parler de la comédie musicale ? Qui n’en a pas entendu parlé ?

Un titre très touchant qui aborde des thématiques fortes et auxquelles aujourd’hui, malheureusement, beaucoup peuvent s’identifier. La pression sociale semble de plus en plus exigeante pour les adolescents et les jeunes adultes.

Sans le sensationnel de la comédie musicale, le roman paraît plus dur. Ou peut-être suis-je trop directement touchée et trop sensible aux émotions/pensées évoquées. Le titre confronte vraiment le lecteur à la sensibilité et à la dépression. Oui, cela peut paraître redondant et gris, la dépression EST redondante et grise, c’est assez bien retranscrit.

Et aussi étrange que cela puisse paraître, j’ai bien aimé.

Malgré la force émotive le roman a ses bons moments et a su s’enrichir de quelques originalités.

J’avais envisagé un coup de cœur, il n’a pas eu lieu, mais ce titre laisse une empreinte certaine.

Un titre fort et émouvant.

∴ BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | The Good Girls de Claire Eliza Bartlett

Bonjour,

Aujourd’hui je te parle de The Good Girls écrit par Claire Eliza Bartlett et paru en tout début de ce mois de février 2021 aux éditions Castelmore | FIBS. Un thriller YA assez bien ficelé, je t’en dis plus plus bas.

Je remercie la maison d’édition pour l’envoi de ce titre.

Broché • Thriller YA dès 13ans • 17€90

Après le meurtre d’Emma Baines, trois filles de sa classe de terminale sont directement propulsées en haut de la liste des suspects : Claude, la fêtarde, Avery, la cheerleader, et Gwen, qui ferait tout pour une bonne note. Que ça leur plaise ou nous, chacune d’entre elles a une étiquette qui lui colle à la peau. Emma, elle, était la gentille fille. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Et la vérité sur ce qui est réellement arrivé se trouve peut-être juste sous le nez de tout le monde. Le compte à rebours a commencé : les secrets les plus enfouis doivent être déterrés… avant qu’une autre gentille fille ne perde la vie.

➼ 𝙻’𝙷𝙸𝚂𝚃𝙾𝙸𝚁𝙴

The Good girls est un Thriller à la 3ème personne mais ~à points de vue multiples. C’est une de mes préférences du genre quand il s’agit de Young Adult. Surtout qu’ici, chacune des personnages est plutôt participative à l’intrigue, ce n’est pas toujours le cas.

En entrant dans la tête et les secrets de celles-ci, l’histoire se fait petit à petit addictive. Et de sacrés retournements de situations te guettent, crois-moi.

Très réaliste, évoquant des sujets sensibles, et peut-être un peu sombre à partir de 13 ans, The Good Girls est selon moi une lecture à voir au cas par cas pour les plus jeunes.

➼ 𝙻𝙴𝚂 𝙿𝙴𝚁𝚂𝙾𝙽𝙽𝙰𝙶𝙴𝚂

Avec cette liberté d’aimer un personnage plus qu’un autre, grâce au points de vue, tu feras OU PAS ton propre choix. Pour ma part j’ai beaucoup aimer -contre toute attente- Gwen. Contre toute attente car elle est peut-être la plus antipathique, une fois n’est pas coutume. Mais, antipathique, elle n’est pas la seule… Pourtant, chacune a malgré les apparences cette petite part qui te touchera. Ça a été le cas pour moi.

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝚁𝙴𝚂𝚂𝙴𝙽𝚃𝙸

Pour tout te dire, la fin m’a un peu fait penser à un autre titre, à y réfléchir : plusieurs. Même si pas exactement. Et parce que la révélation finale a quand même su me surprendre et surtout me toucher, le rapprochement mental que je me suis faite ne m’a pas du tout gênée.

Un titre est assez sombre parfois, je l’ai dit mais je le répète, il est toutefois vraiment dans le thème et dans les attentes du Thriller YA. Le genre fait de plus en plus d’adeptes, aussi, je ne saurais que te conseiller celui-ci.

∴ BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 𝚛𝚊𝚙𝚒𝚍𝚎 | PAINTING STARS T1 de Mandi Eelis

Bonjour,

Alerte petit bijou. Je répète, alerte petit bijou ! Si tu me suis sur Instagram, je t’en ai parlé, et tu sais déjà à quel point j’ai aimé ce titre. Aujourd’hui je te parle de Painting Stars T& de Maandi Eelis aux Éditions de l’Opportun | Nisha et caetera

Format broché • 393p • Prix Broché 16€90 • Prix eBook 7€99

Adam est un jeune homme anxieux et solitaire qui n’aime ni le soleil ni les contacts humains. Sa seule passion ? Dessiner des paysages et des étoiles, seul dans sa bulle.
Cet été, il doit suivre ses parents dans leur maison de campagne sous le soleil méditerranéen, et c’est peu dire que cette perspective ne l’enchante pas…
Mais Adam ne se doute pas que ces vacances vont bouleverser sa vie et lui faire découvrir un arc-en-ciel jamais vu dans son monde tout en nuances de gris. A peine arrivé, il fait la rencontre de Loup, un garçon aussi solaire que lui est timide. Loup va l’aider tout en douceur à dépasser ses limites, à sortir de sa zone de confort. Et bien plus encore…
Une histoire entre les jeunes hommes est-elle possible ? N’est-elle forcément que l’histoire d’un été ? Adam est-il enfin prêt à découvrir celui qu’il est vraiment ?

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Le résumé m’attirait énormément. C’est une romance MM et forcément, j’avais très envie de la découvrir. Déjà fort de son succès sur Wattpad, c’est chez Nisha et caetera que le titre devient roman. Ou plutôt romanS.

L’auteure retrouve donc ses lecteurs avec ce tome 1 de 𝓟𝓪𝓲𝓷𝓽𝓲𝓷𝓰 𝓢𝓽𝓪𝓻𝓼 et s’en assure de nouveaux, dont je fais partie. Et j’ai été conquise par la beauté et la douceur de ce titre. Et la couverture, on en parle ? Je suis sûre que toi aussi tu la trouves superbe. Elle EST superbe. Une première impression bien confirmée avec la lecture de ce tome 1.

Un seul problème, j’avais un peu peur que ce titre fasse trop écho à Call me by your name. Les vacances, le soleil, la rencontre. Les questionnements, aimer un garçon. En toute franchise, cette idée m’a traversé l’esprit, mais c’était avant de rencontrer les personnages et leur histoire. Adam et Loup ont leur histoire et leur identité propre et, quitte à jouer la franchise jusqu’au bout, j’ai même préféré ce titre à Call me by your name. Exit mes doutes.

« Je suis incapable de vivre et pourtant incapable de mourir. Alors je survis. »

Ce qui importe le plus pour moi, ce sont les personnages. M’immerger pleinement avec eux. Et pour le coup, l’auteure m’a ravie. Elle nous offre des personnages plein de justesse et avec des personnalités qui ne laisse pas indifférents. L’auteure nous entraîne d’abord sur une valeur sûre de la romance, les opposés, le jour et la nuit, quoi que… pas tant que ça. Adam et Loup sont vraiment très très attachants, je me suis surprise moi-même d’avoir succombé à ce point aux profils de ces derniers. J’ai eu un gros coup de cœur pour eux  et tout particulièrement pour Adam. Sa fragilité, son développement. La place de Loup dans celui-ci.

Il y a de l’inattendu. Certaines romances peuvent paraître bien ternes à côté de la relation entre Loup et Adam. Il y a de la douceur, des couleurs, de la réciprocité. Évidemment, les questionnements consacrés sont présents, mais l’auteure les caresse si bien. C’est doux, tendre, accompagné d’une telle harmonie. Et puis surtout, SURTOUT, je souligne le point de vue artistique de ce titre. Cet angle est d’une poésie, c’est magique. Je te vois venir, je sais ce que tu vas me dire : que c’est normal. Eh bien, non. Non, non. L’effet m’a parfois mis les frissons ! D’une beauté.

Ma faiblesse, tu connais.

« Il est entré dans ma vie comme un éclair qui transperce la nuit. Et l’orage me terrifie. »

Je le mentionnais plus haut, j’aime la façon dont l’auteure aborde, non, dont l’auteure compose ses personnages, abordant leur histoire, l’amour, la confiance. C’est le nerf de la guerre, il faut croire. Ici, j’y ai cru. J’ai cru aux personnages et je pense que Mandi Eelis a énormément de talent. J’ai vécu cette lecture, chaque sentiment, c’était incroyable.

Évidemment, la fin du tome me laisse fébrile. Nous faire ça. J’ai besoin de la suite.

Mention spéciale pour la playlist. Je ne sais pas si tu aimes lire en musique, si oui, tu vas adorer. Pour ma part, je me suis servie de cette playlist pour réveiller les sentiments que m’ont laissé certains passages, et prolonger le plaisir. Je ne pouvais absolument pas quitter Adam et Loup comme ça, impossible.

Ce premier tome est sorti le 7 janvier, un conseil, un seul, FONCE.

∴ DIAMANT ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | ROIS DE CENDRES de K. Ancrum

Bonjour,

Pour tout vous dire, il s’agit en fait d’une relecture. J’avais manqué de mots pour chroniquer ce roman la première fois. Il y est question de santé mentale et, à cette première lecture, les personnages avaient laissé en moi une empreinte trop forte. Je savais que je devais le relire, j’en avais très envie.

Aussi, pour la petite histoire, cette fois je voulais absolument avoir un exemplaire en papier à moi (parce qu’il est un objet beaucoup trop beau, et parce que ses choix esthétiques ont leur importance) mais j’ai eu un peu de mal à le trouver et je me demande s’il est encore imprimé ? Si ce n’est pas le cas, GROSSE ERREUR.

« C’était une décision consciente qu’August avait prise. Il n’avait rien d’Alice tombant sans le savoir dans le terrier… Ça, c’était Jack. »

Page Turners – Milan
Prix Broché : 16€90 • Prix eBook : 11€99

August et Jack n’ont jamais fait partie du même monde. August est discret, alors que Jack est la star du lycée. Pourtant tous deux partagent bien des secrets, à commencer par leur amitié qui remonte à l’enfance. Quand Jack semble envhi par des hallucinations inquiétantes, c’est le monde d’August qui s’effondre. Il réagit alors de la seule façon qui lui semble envisageable : en plongeant dans la folie de Jack.

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Je sais que je dois me brider pour ne pas trop en dire mais ce titre est très particulier, à la fois une gifle et un coup de cœur.

Jack est la star du lycée, le mec populaire ; August est quant à lui plutôt dans la survie. Tout les sépare. Seulement ce n’est pas le cas, Jack et August ont un lien, une amitié passée et plus encore, et dès que Jack en a besoin, August est là. Car Jack souffre d’hallucinations, d’une maladie mentale.

S’ils partageaient les hallucinations de Jack comme un jeu étant enfants, qu’en est-il aujourd’hui ?

« – Il a toujours été bizarre. Ça ne me dérange pas. J’ai passé toute ma vie à le suivre partout, à faire ce qu’il voulait. Ça non plus ce n’est pas nouveau… C’est juste un peu plus spectaculaire en ce moment, c’est tout. »

August à propos de Jack

Dans l’idée, celui qui sauvera l’autre. Ce roman est intense parce que, justement, il est du point de vue d’August. Mais tout n’est pas si simple, qui a l’ascendance sur l’autre ? La relation entre les deux personnages est très complexe.

Et, bien sûr, il ne faut pas s’attendre à un récit classique.

Depuis la réalité vont se déployer les hallucinations de Jack… Déformé, tordu, décalé, c’est dans cet univers tronqué que se jette August pour aider son ami. La co-dépendance est au centre de ce titre autant que la maladie mentale.

Aussi, jusqu’où cela entraînera-t-il les personnages ?

L’objet qu’est ce livre participe à l’expérience de lecture. Ce choix de noircir les pages n’est pas qu’esthétique… L’immersion n’est que plus intense.

Vraiment, si ce n’est pas déjà fait, ce roman est à lire.

∴ DIAMANT ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | MYSTÈRES AU MANOIR de Josh Lanyon

Bonjour,

Inutile de vous rappeler mon amouuur pour les romans de Josh Lanyon, des romans dans lesquels je me sens toujours bien malgré l’étiquette thriller/mystère. J’en aime les personnages et l’ambiance souvent retro, ce côté vintage qui accueille parfaitement mon profil de lectrice, et ce tome 2 de la série Holmes et Moriarity ne fait pas exception.

Même si j’ai acheté la version papier depuis, je remercie la maison d’édition pour l’envoi de ce titre.

Prix Broché : 17€ • Prix eBook : 5€99

Lorsqu’Anna Hitchcock, ancien mentor et amie de Christopher, l’appelle pour lui demander son aide, il y voit l’occasion parfaite d’éviter un nouveau week-end désastreux en compagnie de J.X. Il se retrouve alors à animer une conférence d’écrivains au sein d’un manoir enneigé dans le Berkshire. Mais si Anna a convoqué Christopher, c’est parce qu’elle est persuadée que quelqu’un essaie d’attenter à sa vie. Et il semblerait que le tueur ait un coup d’avance sur Christopher…

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Dès le début, j’ai eu envie de débarquer dans le livre pour remettre les idées de Kit (Christopher Holmes) en place, ce qui veut dire que je suis investie. Car peu importe, c’est du Josh Lanyon et évidemment, je suis fan.

Une vieille connaissance de Christopher qui se pense victime de tentatives de meurtre va requérir son aide. Une nouvelle affaire donc, mais aussi un moyen pour ce dernier de DÉJÀ fuir sa relation avec JX Moriarity…

Dois-je encore me répandre en compliments quant au capital sympathie des personnages nés de la plume de Josh Lanyon ? Christopher est l’un d’entre eux, malgré son age (ce n’est pas moi, c’est lui qui se plaint de sa quarantaine..) il est rempli d’insécurités. Une perte de confiance en lui liée à son travail d’auteur, mais aussi à ses amours. Et pour le coup, dans ce tome, Josh Lanyon ne va pas épargner la vie des personnages ! J’ai beaucoup aimé avoir cette série de désagréables surprises. C’était soudain et si bien mis en scène. Vraiment, j’ai adoré ! L’intrigue n’est pas la plus folle du genre mais elle a ses originalités et ses retournements, on se laisse prendre.

J’en reviens un peu à Kit, trop mignon dans son rôle, son manque de confiance est adorable mais puisqu’on ne lui souhaite que du bien, on aimerait le voir gonfler un peu plus le torse. D’un point de vue professionnel et créatif, bien sûr, mais aussi en ce qui concerne son histoire avec JX. JX qui devrait lui allait droit au plexus solaire !

Parlons justement de Moriarity. Si l’histoire s’écrit du point de vue de Kit, JX y est omniprésent. Pourtant, nous n’en savons que très peu sur ce dernier.

Bien que leurs débuts soient difficiles, dans ce tome 2 le rapprochement entre les deux hommes devient plus officiel MAIS nous laisse avec des questions. Comme je le disais, on ne sait que peu de choses sur JX Moriarity et ce dernier nous apparaît presque toujours sous son meilleur jour. J’ai dit « presque ». Et donc, peut-être, exagérément sous son meilleur jour ? Un peu trop idéalisé ? J’attends que viennent les aspérités. Parce qu’elles vont venir, pas vrai ? Ou peut-être pas, je le souhaite à Kit, la suite nous le dira et j’en suis impatiente. J’ai déjà très à cœur l’histoire de Kit et de JX, aussi je pense que 70% du job est fait. Cette série me plaît.

Et puis la fin de ce tome ? On en parle ? Sans spoiler, je n’en ai pas vu venir la toute fin. Elle m’a laissée sans voix. Surtout parce que, trop prise par ma lecture, je n’avais pas remarqué être si proche du point final. Ce n’est pas ce qu’on attend comme fin, quel couperet !

∴ BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | FUCKED UP de F.V. Estyer

Bonjour,

Nul n’ignore plus le trigger warning autour de ce titre, aussi je vous rappelle simplement l’accroche : Deux frères. Deux âmes perverties. Un amour malsain.

Je remercie Fyctia pour l’envoi de ce titre pour lequel j’ai eu un coup de cœur, un énorme coup de cœur et le qualificatif est faible.

« Parce que si parfois j’étouffe de sa proximité, si je me hais chaque jour un peu plus de l’aimer si fort, sans lui, je ne parviens plus à respirer. Le manque est trop dur, trop profond. Je le ressens jusque dans mes tripes »

Fyctia

Ash et Jev. Deux hommes élevés dans la violence. Deux êtres brisés. Deux âmes fusionnelles. Deux frères, seuls contre tous. Ils s’aiment. D’un amour interdit, d’un amour malsain. Ils s’aiment et se déchirent. Ils s’aiment à en crever. Mais, parfois, l’amour ne suffit pas. Parfois, l’amour peut nous bousiller. Parfois, l’unique manière d’échapper à cet amour… est la mort.

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Dans les méandres de racines lourdement gâtées et d’un amour dévorant, décrié, éreintant mais crucial, F.V. Estyer nous donne les clés pour comprendre l’histoire de ces deux frères. Hélas, l’impuissance est notre fardeau et celui des personnages.

Ce roman est l’écrin sans concession d’une histoire forte et douloureuse. Du choix de l’image de la réussite professionnelle de Jev et Ash… De l’apparence face à la réalité, à l’addiction, au désespoir… L’ombre mange les personnages même dans ce qu’ils ont de meilleur. Tout comme l’amour qui les lie, le spectre des personnages n’est ni blanc ni noir, même pas gris. Pour l’un, les volontés s’affrontent, celle de ne pas sombrer face à celle de glisser ; Pour l’autre, l’illusion d’aider est confrontée à son reflet. À quel moment ne pas se détester, détester l’autre ?

L’histoire de Jev et de Ash s’inscrit dans un prisme que le monde refuse. Ni coupables ni innocents dans un combat l’un contre l’autre, l’un pour l’autre et ensemble face au monde, j’ai perçu les épreuves passées et présentes et tout cet épuisement subis par les deux hommes.

Il est temps d’être honnête avec vous : rien dans vos entrailles ne sera épargné et il est difficile de ressortir de cette histoire.

L’auteure tisse une toile bouleversante et violente et y peint des images empreintes de mille sentiments. Et bien après avoir refermé ce livre, je ressens encore une myriade d’émotions en écrivant cet avis.

Ce n’est pas du tout le premier roman que je lis de l’auteure, j’aime beaucoup son travail, mais ce titre-ci surpasse les autres. Le poids des idées et des mots n’a jamais été aussi puissant et percutant, F.V. Estyer signe là un roman qui ne peut pas laisser le lecteur indifférent.

Fucked Up rejoint indéniablement la significative et élitiste liste qui, vous savez, regroupe ces titres dans lesquels vous perdez vous-même une partie de votre cœur.

∴ DIAMANT ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 𝚛𝚊𝚙𝚒𝚍𝚎 | MIDNIGHT BLUE de L.J. Shen

Bonjour,

Ça y est, j’ai enfin lu Midnight Blue de L.J. Shen chez Hugo – New Romance.
Pour la petite histoire : je suis restée avec un sentiment très mitigé des Sinners of Saint de la même auteure. Malgré une plume plutôt sympa LJ Shen n’avait pas réussi à me convaincre du qualificatif « dark romance » de sa série. Trop peu de cases étaient cochées. Trop mignon, trop gnangnan pour être de la dark romance. Parce que si l’on met le curseur à ce niveau, 80% de la romance new adulte devient de la dark romance…
Pas que j’adule le genre mais si l’envie me prend de lire une dark romance, ça m’arrive, je veux lire une dark romance. Joints, vengeance et jouer les rebelles ne suffisent pas.
Avec Midnight blue, pas de promesses rompues. Pas d’indicateur trompeur, d’ailleurs, même si le résumé laisse imaginer un passé sombre.

Format broché • Pages : 425 • Prix Broché : 17€

Accompagner une rockstar lors de sa tournée mondiale a tout du travail de rêve, n’est-ce pas ? Lorsqu’on propose à Indigo d’accompagner Alex Winslow, le rocker britannique, lors de sa série de concerts à travers le monde, elle n’hésite pas très longtemps, elle a trop besoin d’argent. Sa mission est à la fois simple et compliquée : elle devra le suivre de très près et le surveiller. Alex est beau comme un dieu et mondialement connu. Mais pas simplement pour son talent. Il a une très mauvaise réputation d’amateur de substances illégales et il s’est retrouvé au cœur de trop de scandales médiatiques. Après l’échec commercial de son dernier album, il n’a guère le choix : il doit réussir sa tournée, afficher un comportement exemplaire et composer très vite de nouvelles chansons. Indigo va devenir l’ombre d’Alex pendant trois mois, d’hôtels en salles de concert. Il déteste cette idée et est résolu à la faire fuir au plus vite pour qu’elle ne soit plus en travers de son chemin. Mais Indigo est tout aussi déterminée. Au fil des jours, elle pourrait bien jouer un autre rôle dans la vie d’Alex et trouver le chemin de son cœur.

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Après un prologue accrocheur, la dualité gentille/méchant était un peu cliché mais a eu l’avantage de me faire sourire.
J’ai aimé le fait d’avoir vu le vice s’étendre sur un personnage secondaire pour marquer les esprits tout en me laissant la place suffisante pour aimer les deux personnages principaux.
Car Indigo et Alex se révèlent être un duo étonnant.

Alex est le personnage qu’on aime et qu’on déteste, les deux à la fois. Puisque je n’avais pas été convaincue par les Sinners of Saint, j’ai été étonnée d’autant accrocher avec le personnage d’Alex. Si l’auteur reste dans le même modèle de personnage, Alex est de loin bien plus pertinent. Déboires, addictions, toxicomanie… l’auteure reste dans le cliché de la rockstar, mais le fait bien. Vraiment, ici je ne me suis pas senti forcer de voir le rebelle en Alex, contrairement aux Sinners. L’auteure prend même le luxe d’inclure des comportements un peu risibles, j’ai souri. J’ai apprécié ces contrepieds, c’était la plupart du temps totalement inattendu. QUI. FAIT. CA ? QUI. DIT. CA ?

Indigo incarne la force inverse. Elle peut paraître trop bonne trop c… mais non. J’ai aimé leur dynamique et ce que celle-ci apporte au roman. Et à l’histoire, évidemment. Donc vous l’avez déjà : ici c’est bien l’histoire du mec détestable qui…

Bref, vous savez. Mais l’auteure sort un peu du schémas classique et étonne.

Étonne vraiment.

Petit bémol qui a repoussé le coup de cœur que j’aurais pu avoir, la vulgarité est assez présente. Je ne pense pas qu’elle était à ce point nécessaire pour nous convaincre. Cela dit, cela dépendra du goût de chacun. Pour autant, sa présence ne m’a pas totalement rebutée, sinon je n’aurais pas mis 5 étoiles à ce roman.

∴ TRÈS BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | CLINTON ROAD de Vincenzo Balzano

« Les monstres sont réels, les fantômes aussi, ils vivent à l’intérieur de nous. Et parfois… ils gagnent. »

Stephen King

Bonjour,

Aujourd’hui je vous parle de Clinton Road de Vincenzo Balzano paru chez Ankama fin janvier. Ce titre ne sera pas resté longtemps dans ma wish list avant que je ne craque et, j’ai bien fait !

17€90

New Jersey, 1978. Tous les matins, John, ranger du comté de Passaic, fait la route entre sa maison et le bar de son ami Sam afin de prendre un café et de bavarder avant sa journée de travail. Rien qui ne puisse sembler étrange jusque-là. Sauf que la Clinton Road 15km d’asphalte où il patrouille quotidiennement s’avère être la route la plus hantée des États-Unis : disparitions inquiétantes, phénomènes paranormaux… C’est aussi sur cette route maudite que son fils unique, Benjamin, a été vu pour la dernière fois avant de disparaître. Mais John, incapable de faire son deuil, se réfugie dans une réalité déformée dans laquelle ses fantasmes semblent prendre le pas sur la réalité…

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

La Clinton Road est la route prétendument la plus hantée des Etats-Unis. Celle-ci attire les plus curieux grâce à quelques légendes urbaines sur ses quelques kilomètres d’asphalte qui traversent une forêt dense et est le décor dans lequel Vincenzo Balzano a décidé de nous plonger…

L’histoire commence floue, vague, et les premières questions s’imposent d’elles-même.

John est un agent du service des forêts aux États-Unis (USDA Forest Service) et aujourd’hui il semble s’intéresser à des disparitions d’animaux aux abords de la Clinton Road. Deux chevaux et un chien, de quoi éliminer la piste des braconniers. Alors quoi ? John épanche ses doutes au bar de son ami Sam, évoque les farfelus qui traînent sur la Clinton Road à la recherche de fantômes, se moque de ces histoires. Mais alors que le ranger part pour investiguer sur la Clinton Road, les choses vont prendre un tournant bien étrange…mêlant réel et irréel…

À l’ambiance intrigante, voire glauque, sur laquelle on s’interroge déjà beaucoup, s’ajoutent des passages oniriques. Des passages que j’ai trouvés très intéressants. On traverse dès lors la frontière et le ton est donné.

Le style graphique est tout ce que j’aime. Le beau est subjectif, aussi je trouve ce côté faussement brut très parlant. C’est un style qui selon moi ajoute de la force et qui, justement ici, s’applique parfaitement. Et, oui, c’est très beau. L’ambiance est sublimée.

Au fil des pages certains détails apparaissent et précisent la véritable teneur des pièces du puzzle. J’ai aimé la façon parfois tacite de faire apparaître ces détails, d’attirer ainsi, à la dérobée, notre attention sur eux. Et je n’en aurais même pas voulu plus, c’était tout simplement parfait.

Dernière petite chose, ce dernier petit détail, sur la fin, cette… surprise ? je veux dire, je vois généralement des easter eggs partout, je sais je sais, peut-être que je fantasme seulement mais… non, non, je suis sûre de moi cette fois et j’ai adoré !

Cette bédé traite bien entendu de la fameuse Clinton Road et des histoires autour de celle-ci, de paranormal, mais il est surtout question du deuil, de l’absence et de la difficulté d’y faire face.

∴ TRÈS BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | LES DOMINANTS T1 de Runberg et Toledano

Bonjour,

RoeignsBD et moi avons lu ʟᴇꜱ ᴅᴏᴍɪɴᴀɴᴛꜱ tome 1 de Sylvain Runberg et Marcial Toledano chez Glénat BD. Et cet album choc est à couper le souffle.

14€95

Et si la plus grande menace pour l’humanité, c’était elle-même ? Dans un futur proche, alors qu’une épidémie nommée la « Grande souche » a ravagé l’essentiel de l’humanité, une énigmatique race extraterrestre est venue s’installer sur notre planète. De formes, de tailles et d’attributs variés, personne ne sait d’où ces « intrus » viennent ni quel est leur but puisqu’ils n’interagissent pas avec les humains. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que la proximité avec certains d’entre eux provoque des réactions sur les individus et leur environnement : nausée, hystérie, migraines, sécheresse… Face à cela, l’humanité s’est alors divisée en 3 catégories : ceux qui ont décidé de s’adapter et de cohabiter avec cette nouvelle espèce ; ceux qui ont choisi de résister et d’enrôler de force tous ceux qu’ils rencontrent à leur cause ; et ceux qui leur vouent un culte, voyant dans leur arrivée la manifestation d’une intervention divine. Au cœur de la tourmente, Andrew, persuadé d’avoir perdu toute sa famille, a trouvé refuge auprès d’une communauté pacifique. Il ignore que sa fille, Amanda, est toujours en vie… et qu’elle a, de son côté, intégré une bande de résistants particulièrement violents. À la manière de Premier contact, Sylvain Runberg et Marcial Toledano revisitent le récit d’invasion pour nous livrer le portrait d’une humanité en perdition confrontée à la plus grande des menaces : elle-même. Avec Les Dominants, la fin du monde se fait plus mélancolique que spectaculaire et la violence des Hommes vibre tant dans leur chair que dans leur âme.

➼ 𝙰𝚅𝙸𝚂

Séparé des siens dans un monde post-apocalyptique Andrew survit. Il se raccroche, depuis l’apparition de la Grande Souche, depuis qu’il a perdu sa famille, à ce qui lui rappelle sa vie d’avant : des tableaux, et plus précisément, des portraits de famille.

La Grande Souche est une épidémie qui a ravagé la population. Cette épidémie a été suivie d’une invasion de la Terre par des formes de vie inconnues qui impactent de par leur simple présence les cultures et les Hommes d’une façon spécifique à chaque type.  Face à l’invasion, le survivalisme s’écrit inégalement au sein même de la population. Créant des groupes qui abordent leur nouvelle condition d’un oeil très différent. Et si une résistance s’est installée, celle-ci semble s’être perdue et avoir dérivé vers les pires traits de l’humanité…

Une BD d’anticipation qui s’accompagne d’articles de presse pour nous plonger dans l’ambiance. Une immersion très sympa. Le dessin est très réaliste, agréable, mais, soyons francs, le scénario ne va pas toujours faire preuve de compassion. Loin de là. Ce premier tome ne nous ment pas. Il est fort, dur, retentissant et peu glorieux en ce qui concerne les choix de l’Homme.

La fin de ce tome nous a coupé la voix ! C’est la raison pour laquelle RoeignsBD et moi avons mis un peu de temps à écrire cet avis, il nous fallait d’abord digérer les événements. La gifle.

Ce premier tome ne peut pas laisser de marbre et nous attendons la suite avec impatience.

∴ TRÈS BONNE LECTURE ∴