𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 𝚛𝚊𝚙𝚒𝚍𝚎 | DYSTOPIA de V.E. Brett

Bonjour,

Aujourd’hui je te parle de Dystopia de V.E Brett aux éditions Inceptio. Même si j’ai lu cette suite à Utopia il y a quelques temps déjà, une série de mésaventures m’a conduite à ne poster mon avis que maintenant. Ce n’est pas comme si je ne t’avais pas déjà parlé de ce titre et de mon coup de cœur pour l’univers et ses décors ! Alors, qu’en est-il de cette suite ?

Format broché • 19€90

Une suite magistrale dans l’univers d’Utopia.

Elysia n’est finalement pas l’unique havre de l’Humanité. Suite à la découverte de deux nouvelles cités, des décisions s’imposent. D’un côté Arystra, théocratie sous la coupe d’un despote enfermé dans sa pyramide survolant le peuple miséreux. De l’autre, Orancia, cité engloutie après le Cataclysme, où le libéralisme est poussé à l’excès et la vie des citoyens n’a d’autant de valeur que leur compte-action. Arystra et Orancia sont-elles des menaces pour Elysia ou l’opportunité d’élargir ses frontières ? Et quelles sont ces Failles qui apparaissent mystérieusement tout autour de la planète ? De Veil Deylor, soldat malgré lui d’Arystra, à Elias et Caine, les réponses se trouvent à la croisée des chemins.

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Une suite parfaite à Utopia. Victor-Emmanuel Brett choisit de multiplier les points de vue afin de nous exposer l’expansion de son univers. Un univers dans lequel l’auteur s’est investi, il ne manque pas de détails, ça, je te l’avais déjà dit. La plume n’a rien perdu, au contraire. Tout comme les personnages. Si j’ai aimé retrouver les personnages du premier tome, j’ai apprécié la nouveauté et l’angle apporté par les différents points de vue. En fait, l’expansion apporte énormément. Si j’avais éprouvé de la curiosité pour cette suite, un certain doute s’était installé.

Tu connais mon rapport aux « tomes 2 ». Surtout quand le premier tome avait, comme pour Utopia, apporté une vraie singularité, une presque démesure SFFF souvent difficile à égaler.

Aussi, sans avoir été aussi émerveillée que dans le premier tome, je n’ai pas été déçue. J’ai retrouvé ces lignes grandioses. La plume soignée et l’envie de nous en faire découvrir davantage jouent en la faveur de cette suite. Et puis, les personnages s’imposent et évoluent, quant à Veil il est loin d’être un simple outil ou une excuse à l’expansion, j’ai beaucoup aimé.

Instant superficialité avant de te quitter, note la beauté des couvertures des éditions Inceptio. Je suis une fan absolue de celles-ci et de celles de la saga Surnaturels. Pas toi ?

∴ TRÈS BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | THE BONE SEASON T1 de Samantha Shannon

Bonjour,

J’ai lu le premier tome de 𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐎𝐍𝐄 𝐒𝐄𝐀𝐒𝐎𝐍, 𝐒𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝’𝐨𝐬 de Samantha Shannon chez DE SAXUS, que je remercie énormément pour l’envoi.

Saison d’os, chez DeSaxus

Dans un monde totalitaire et dangereux, une rêveuse va démarrer une révolution. 2059. Paige travaille pour une organisation criminelle souterraine dans les rues de Scion-Londres, où elle récolte des informations en pénétrant dans l’esprit des gens. Car Paige est une marcherêve, une clairvoyante, et selon les règles de Scion, son existence même est déjà une trahison. Poursuivie, puis arrêtée, elle est déportée vers une colonie pénitentiaire sur l’ancien territoire d’Oxford secrètement occupé par les réphaïm, une race venue d’un autre monde qui récolte et utilise les clairvoyants à ses propres fins. Paige se retrouve assignée au mystérieux gouverneur Arcturus. Celui-ci devient son maître. Son formateur. Son ennemi naturel. À ses côtés, elle va devoir apprendre à développer son pouvoir pour servir ses ravisseurs, mais surtout pour s’échapper de ce sinistre endroit où elle semble promise à une mort certaine…

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Par où commencer ?

Quelque part entre une dystopie fantastique, une dystopie paranormale/surnaturelle et une dystopie, disons, « extraordinaire »… l’univers est à mille kilomètres de ce à quoi je m’attendais.

Non mais sérieusement, qui fait ça ? Samantha Shannon, visiblement. Le mélange dystopie, clairvoyance, pègre et plus encore est juste improbable. Mais l’improbable fonctionne.

Et ce Londres fractionné, Scion, j’ai trouvé ça incroyable. La réappropriation des lieux, fascinante.

Je me suis concentrée comme une dingue sur la présentation de début de tome, mais évidemment tout n’est pas aussi simple.

Paige, l’héroïne, dont l’existence même est un danger pour sa vie, va comprendre à quel point. Utilisée ? Trahie ? Gouvernement ? Ennemis ? La rêveuse pâle ?

Cette introduction est juste dingue. Derrière le trou de serrure, c’est encore plus dense.

Malgré l’immense richesse de ce premier tome, j’ai l’impression de ne rien savoir encore. Il fallait s’y attendre, mais quand même.

La série promettais modernité, originalité et un univers palpitant de dystopie fantastique, c’est gagné.

∴ TRÈS BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | UTOPIA de Victor-Emmanuel Brett

Bonjour,

J’ai terminé ᴜᴛᴏᴘɪᴀ de Victor-Emmanuel Brett chez @inceptioeditions et, quel excellent titre !

《 […] quelque chose m’a poussé à m’accrocher. La conviction pure et simple, limpide que mon rêve était à portée de main. Oui, l’Utopie échappera continuellement à l’Homme tant qu’il sera lui-même. Alors je le changerai. 》

Pages : 646 • Prix Broché : 19€90

Née des cendres de notre monde, l’Utopie règne sur Elysia. Le dernier refuge de l’Humanité où elle a prospéré au cours des deux derniers siècles. Une ville égalitaire, qui vise à combler chaque désir de son peuple. Où la guerre n’est plus qu’un lointain et mauvais souvenir. Où le bonheur est maître-mot. Caine et Elias sont deux jeunes hommes que tout oppose, si ce n’est une chose : ils vont avoir dix-huit ans. L’âge auquel Elysia leur ouvre ses portes. Leur chemin, loin d’être tracé, les projette alors vers des mondes radicalement différents. Des tours d’albâtres d’Elysia aux confins des contrées périlleuses, leurs découvertes réduiront à néant toutes leurs certitudes. À l’exception d’une seule : un secret se cache derrière l’Utopie.

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

ᴜᴛᴏᴘɪᴀ se classe vraiment dans une vision panoramique de la SFFF, plus qu’une dystopie le titre conjugue l’imaginaire.

L’écriture est très agréable. Fluide et investie, elle est très immersive. Victor Emmanuel Brett souligne sans fausse note chaque détail du monde qu’il a créé.
Attention, tu vas en prendre plein les yeux. À l’image de sa superbe couverture, ce titre te réserve des lieux aussi étourdissants et singuliers que discordants. Visuellement, la claque.

Mais ᴜᴛᴏᴘɪᴀ se situe où la magie et la beauté de l’imaginaire rencontre la science-fiction et ses dévoiements. Malgré l’imaginaire, on retrouve dans ce titre le récit d’anticipation, la critique.

Elias et Caine sont des personnages très loin l’un de l’autre dans le spectre. L’un au profil proche du protagoniste idéal, l’autre plus proche de l’antagoniste-type. OK, ne m’écoute pas, c’est bien entendu un raccourci. Ce sont deux personnages très intéressants. Vraiment.

Ainsi les pions sont placés. Car Elias et Caine ont dix-huit ans et chacun son rôle à jouer dans la société. Pour l’un la lumière, pour l’autre la désillusion.

Tu la sentais venir, toi aussi, la réalité derrière la promesse qu’est Elysia…
Que cache Elysia ? Que cache l’Utopie ?

Le choix de l’auteur pour ses personnages permet un réel jeu de perspectives. J’ai adoré, l’histoire est très addictive.

Je n’ai pas vu passer ses plus de 640 pages.
Si tu aimes la dystopie et l’imaginaire YA, je te conseille vraiment de découvrir ᴜᴛᴏᴘɪᴀ.

Je remercie les éditions Inceptio pour l’envoi de ce titre.

∴ TRÈS BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | LES DOMINANTS T1 de Runberg et Toledano

Bonjour,

RoeignsBD et moi avons lu ʟᴇꜱ ᴅᴏᴍɪɴᴀɴᴛꜱ tome 1 de Sylvain Runberg et Marcial Toledano chez Glénat BD. Et cet album choc est à couper le souffle.

14€95

Et si la plus grande menace pour l’humanité, c’était elle-même ? Dans un futur proche, alors qu’une épidémie nommée la « Grande souche » a ravagé l’essentiel de l’humanité, une énigmatique race extraterrestre est venue s’installer sur notre planète. De formes, de tailles et d’attributs variés, personne ne sait d’où ces « intrus » viennent ni quel est leur but puisqu’ils n’interagissent pas avec les humains. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que la proximité avec certains d’entre eux provoque des réactions sur les individus et leur environnement : nausée, hystérie, migraines, sécheresse… Face à cela, l’humanité s’est alors divisée en 3 catégories : ceux qui ont décidé de s’adapter et de cohabiter avec cette nouvelle espèce ; ceux qui ont choisi de résister et d’enrôler de force tous ceux qu’ils rencontrent à leur cause ; et ceux qui leur vouent un culte, voyant dans leur arrivée la manifestation d’une intervention divine. Au cœur de la tourmente, Andrew, persuadé d’avoir perdu toute sa famille, a trouvé refuge auprès d’une communauté pacifique. Il ignore que sa fille, Amanda, est toujours en vie… et qu’elle a, de son côté, intégré une bande de résistants particulièrement violents. À la manière de Premier contact, Sylvain Runberg et Marcial Toledano revisitent le récit d’invasion pour nous livrer le portrait d’une humanité en perdition confrontée à la plus grande des menaces : elle-même. Avec Les Dominants, la fin du monde se fait plus mélancolique que spectaculaire et la violence des Hommes vibre tant dans leur chair que dans leur âme.

➼ 𝙰𝚅𝙸𝚂

Séparé des siens dans un monde post-apocalyptique Andrew survit. Il se raccroche, depuis l’apparition de la Grande Souche, depuis qu’il a perdu sa famille, à ce qui lui rappelle sa vie d’avant : des tableaux, et plus précisément, des portraits de famille.

La Grande Souche est une épidémie qui a ravagé la population. Cette épidémie a été suivie d’une invasion de la Terre par des formes de vie inconnues qui impactent de par leur simple présence les cultures et les Hommes d’une façon spécifique à chaque type.  Face à l’invasion, le survivalisme s’écrit inégalement au sein même de la population. Créant des groupes qui abordent leur nouvelle condition d’un oeil très différent. Et si une résistance s’est installée, celle-ci semble s’être perdue et avoir dérivé vers les pires traits de l’humanité…

Une BD d’anticipation qui s’accompagne d’articles de presse pour nous plonger dans l’ambiance. Une immersion très sympa. Le dessin est très réaliste, agréable, mais, soyons francs, le scénario ne va pas toujours faire preuve de compassion. Loin de là. Ce premier tome ne nous ment pas. Il est fort, dur, retentissant et peu glorieux en ce qui concerne les choix de l’Homme.

La fin de ce tome nous a coupé la voix ! C’est la raison pour laquelle RoeignsBD et moi avons mis un peu de temps à écrire cet avis, il nous fallait d’abord digérer les événements. La gifle.

Ce premier tome ne peut pas laisser de marbre et nous attendons la suite avec impatience.

∴ TRÈS BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | L’EMPIRE DE SABLE de Kayla Olson

Bonjour,

Merci à NetGalley et aux éditions Robert Laffont CollectionR pour leur confiance.

Si cette dystopie a autant fait parler d’elle, ce n’est pas pour rien. Pleine d’originalité, il n’est pas étonnant qu’elle soit en voie d’être adaptée au cinéma.

Il suffit d’un grain de sable pour faire s’écrouler un empire...

CollectionR

Comment survivre quand il n’y a plus d’espoir ? Avant la guerre, Eden avait la vie facile : air conditionné, glaces à gogo, journées entières à paresser sur la plage. Puis est venue la révolution, et tout a changé. À présent, un groupe puissant qui se fait appeler la Meute de Loups a fait main basse sur la planète et ses ressources. Ils ont tout pris à Eden : ils ont tué sa famille et ses amis, ils ont détruit son foyer et l’ont emprisonnée. Mais elle refuse de se laisser mourir entre leurs mains. Elle est en possession des coordonnées du seul endroit encore neutre sur terre, la bien nommée île Sanctuaire, et va tout faire pour la rejoindre. Lorsque Eden gagne finalement ses côtes, elle y rencontre d’autres résistants aux Loups, mais ce réconfort est rapidement écourté par la disparition de l’un de ses nouveaux alliés. S’enfonçant dans la jungle à sa recherche, le groupe découvre vite que l’île Sanctuaire est truffée de pièges mortels et recèle un ennemi inattendu. Cette île se révèle encore plus dangereuse que le monde qu’Eden a laissé derrière elle, et pour être à nouveau libre, il lui faudra avant tout survivre.

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

Un contexte dystopique qui sort de l’ordinaire : Durement meurtrie écologiquement, la Terre allait mal. De gros bouleversements climatiques menaçaient la population rendant les hommes, surtout les plus pauvres, très tendus et inquiets. Si des solutions étaient sur le point d’être mises en œuvre, celles-ci n’ont pas eu le temps d’être exploitées, à la place, une sorte de coup d’état eut lieu — un véritable bouleversement social : les pauvres renversèrent les riches. Les « Loups » prirent le pouvoir.

« Tous les matins depuis que les Loups nous ont arrachés aux vies que nous chérissions pour nous entasser dans des goulags. Je m’assois là où les gardes peuvent bien me voir – là où je peux bien les voir, là où je peux tout voir. Je regarde l’eau, je regarde les vagues. Je ne regarde pas que l’eau. Je ne regarde pas que les vagues. Je cherche des failles. »

C’est ainsi que Eden, une jeune fille qui faisait partie des « riches », s’est retrouvée séquestrée dans un goulag au bord de la plage. L’histoire démarre alors que Eden travaille sur son projet d’évasion avec une patience extraordinaire. Deux ans. Deux ans que celle-ci observe les gardiens, les rondes, leurs moindres faits et gestes. Eden veut faire cela bien. Surtout, elle veut réussir son projet de fuite. Elle sait qu’elle n’aura qu’une seule chance.

Malheureusement rien ne se passe comme prévu. Il y a d’abord tous ces changements ; les mines dissimulées sur la plage, le nombre de gardes revu à la hausse… Il se passe quelque chose. Eden n’a plus le choix, il faut qu’elle parte, aujourd’hui. Demain, il sera peut-être trop tard. Seulement là encore, rien ne se passe comme prévu. Tous les prisonniers semblent avoir la même idée qu’elle en tête, et tout s’accélère. Exit le plan bien réfléchi, notre héroïne profite de la bousculade générale pour mettre les voiles. C’est un vrai carnage. Eden parvient tout de même à rejoindre un petit bateau, mais elle n’est pas seule.

La voilà en fuite avec trois autres filles : Finnley, Hope et Alexa. Ce n’est pas pour autant que Eden veut changer d’objectif. Si Eden est maintenant orpheline, son père était un grand ingénieur et, avant de décéder, celui-ci lui a souvent parlé d’une île : Sanctuary. Cette île représente pour la jeune fille le refuge idéal, c’est là qu’il faut aller pour espérer survivre.

Le voyage est difficile et l’endroit tant convoité fait déchanter nos fugitives. Un choc pour Eden. Pourquoi son père a-t-il menti ? À qui faire confiance ? Aux filles, aux garçons qui les ont rejoint, comment savoir ? Comment survivre ?

Une dystopie très travaillée

La dystopie, et l’histoire en générale, sont très très bien ficelées. Kayla Olson, l’auteure, a très savamment mené sa barque. Il y a un millier de points sur lesquels je voudrais m’étendre mais malheureusement je ne peux pas sans trop en dévoiler. Pourtant ce livre mérite des heures de ma salive, tellement il y a de chose à soulever, sur lesquelles mettre le doigt. Hélas, je vais devoir me contenter de rester la plus évasive possible afin de ne pas vous gâcher le plaisir.

L’art d’être happé(e), embarqué(e)

Ce que je trouve important, surtout dans une dystopie, c’est de tout de suite se sentir plongé(e) dans l’environnement, et c’est bien le cas ici. Avec l’évasion d’Eden, ça démarre fort. L’action est à la fois haletante mais très très précise grâce à la plume de l’auteure. K. Olson n’est pas avare sur les détails, c’est vraiment ce qui nous permet de fondre complètement dans le monde où les personnages évoluent.

L’environnement, Lost, la survie

L’environnement est un point crucial et fait partie de – je dirais même : fait vivre – l’histoire tout autant que les personnages. On nous laisse entendre que ce livre nous fera penser à LOST, cela ne peut pas être plus près de la vérité. C’est un des aspects que j’ai le plus aimé, la survie. Mélangez un univers au biotope hostile, qui a évolué par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui, et des technologies de pointe qui paraissent à la fois lointaines et pourtant si possibles, vous obtiendrez alors exactement ce à quoi les personnages sont confrontés.

Les personnages

Parlons-en, oui. Ne cherchez pas le personnage fort du groupe, celui qui sait tout et sait tout faire, il n’y en a pas. D’ailleurs… j’ai trouvé qu’au premier abord, les garçons étaient bien plus mystérieux et en retrait que les filles, mais chaque personnage a son rôle à jouer, un rôle pas toujours brillant, parce qu’ils vont tous faire des erreurs. C’est là aussi une force de cette histoire, qu’on ne retrouve pas dans d’autres. Rahh, l’envie de vous parler de petits détails et de scènes bien particulières me brûlent les lèvres !

Je me suis vraiment sentie DANS cette dystopie, cet univers, avec Eden et les autres personnages. Dedans. Totalement. Je ne pouvais plus m’arrêter.

En bref ?

L’Empire de sable est une dystopie qui convient à un très très large lectorat.

La survie et le côté participatif de tous les personnages, j’ai vraiment adhéré. Et puis, les sujets qui sont traités (même les petits détails ; je sais, ce terme revient souvent. Ce n’est pas de ma faute si tellement d’infimes choses ont leur importance.) sont si proches de ce qui pourrait nous arriver demain… ça pousse à réfléchir.

Énorme Wouahwoahwoahhh pour L’empire de Sable. Lisez-le ! N’attendez pas le film, LISEZ-LE !

∴ LICORNESQUE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | LES INSURGÉS 3 DOMINATION de Elle Kennedy

Bonjour,

DOMINATION est le troisième et dernier tome des Insurgés, et je l’attendais avec impatience. Le premier livre, CONQUÊTE,  avait été pour moi un coup de cœur, peu m’importait la place qu’avait le sexe dans dans cette dystopie. Le second opus, ADDICTION, bien que moins intéressant en raison du quasi huis-clos à Forxworth, m’avait fait passer un bon moment en compagnie de Jamie et Lennox, leur alchimie, leur lien, était assez fort pour me distraire. Aussi, le tome 2 nous mettait en haleine pour le suivant, plaçant déjà la relation entre Reese, Sloan et Rylan en avant, ainsi que les projets de cette première…

Dystopie romantique, MMF

Malgré sa très forte et très magnétique personnalité, Rylan ne semble pas pouvoir séduire Reese, la leader sans pitié de la ville des Insurgés. Il adore les challenges et celui-là est très excitant, mais l’indifférence de Reese n’est pas le seul obstacle à son opération de séduction. S’il veut Reese, il faut qu’il réussisse à passer outre Sloan qui monte la garde fidèlement auprès de la belle jeune femme. Sloan a toujours aimé Reese, mais leur passé difficile et tumultueux a rendu impossible une histoire d’amour entre eux. Il voit bien que Rylan s’intéresse de près à elle, ce qui ne fait qu’intensifier la tension entre les deux hommes. Jusqu’à ce que Sloan se demande si cet homme sans foi ni loi ne va pas lui servir à se rapprocher de celle qu’il convoite. La dernière fois que Reese s’est trompée sur un homme, elle n’a eu d’autre choix que celui de le tuer. Aujourd’hui, elle voudrait ne pas avoir à choisir, car elle sait bien que sa décision peut être fatale et qu’elle risque de perdre les deux hommes de sa vie…

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

On peut dire que le tome 3 commence durant le tome 2, je parle bien sûr de la relation entre nos trois personnages qui sont Rylan, Reese et Sloan. Pourtant quand j’ai commencé ce tome j’ai trouvé que Rylan obtenait bien trop vite de Reese ce qu’il attendait tant. Ça m’a surprise, je m’attendais à plus d’acharnement. Puis, oui, je me suis rappelée que le tome 2 servait un peu à cela, que la joute entre eux se déroulait dans ses pages plus que dans celles-ci. Hélas, cela ne m’a pas réconfortée, j’étais quand même un peu déçue. Voire, beaucoup.

Si cette dystopie m’a enchantée dans le premier tome, elle a notablement perdu en intensité, l’auteure (que j’adore) a pourtant bien tout mis en place pour relancer les choses, mais je n’ai pas été convaincue. La sauce n’a pas aussi bien pris que lors du tome 1. Du moins, c’est ce que moi j’ai ressenti. Dommage.

Les personnages. Les points reviennent essentiellement à un personnage, et contre toute attente ce n’est pas Rylan, et encore moins Reese, c’est Sloan. Honnêtement ? Reese, dont le masque de leader sans pitié est tombé, m’a déçue ; je sais que l’auteure cherchait l’effet inverse mais en ce qui me concerne je n’ai pas été attendrie – ni par son difficile passé avec Jake ni par ses anciens liens avec la cité. En fait, j’associe Reese à un autre personnage de la même auteure : Sabrina, dans The Goal (Off Campus). Et dans les deux cas, je me suis heurtée au mur de la froideur sans arriver à passer au travers.

Le fait que la romance soit basée sur un trio MxFxM ne m’a pas du tout dérangée. Cela étant dit… j’ai beaucoup plus été touchée par Rylan et Sloan, que par la présence de Reese au milieu. C’est la relation entre les deux hommes qui m’a le plus attirée, ainsi que leurs personnalités respectives. À dire vrai, j’ai toujours préféré les personnages qui finissent par ce mettre à nu – ici, au sens figuré, parce qu’au sens propre tout le monde se fout à poil. La boutade était facile, je sais, pardon.

Donc, il était évident que les deux hommes avaient toute mon attention. Sans eux, ce tome qui pourtant conclut normalement cette histoire, ne m’aurait pas fait grand effet. Elle Kennedy y boucle quand même toutes les boucles, enfin, presque.

Interrogations. C’est moi ou certains points ont été oubliés ? Perdus en route ? Mis de côté, et/ou balayés trop rapidement ? J’ai cette horrible impression qu’il manque des points sur les i et des barres aux t…

Ce qui me fait penser à une autre frustration, le personnage de Tamara. J’attendais tellement plus de celle qui, dans le premier tome, était dépeinte comme une dangereuse contrebandière ! Ce n’est pas la seule à manquer de place dans cette histoire, Pike aurait aussi mérité plus d’attention. Mais encore une fois, ce n’est que mon avis très personnel.

Finalement… Je suis heureuse d’avoir passé du temps avec Rylan et Sloan et j’aime que la plupart de nos personnages se « rejoignent » là où ils se retrouvent à la fin, toutefois, et même si cette fin me plaît, j’en avais une toute autre en tête…

∴ LECTURE SYMPA ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | LES INSURGÉS 2 ADDICTION de Elle Kennedy

Bonjour,

Je n’ai pas atteint le niveau licornesque de lecture du premier tome – peut-être en raison du « huis clos » à Foxworth – mais ce tome m’a tout de même beaucoup plu. La découverte de Foxworth, de la tempétueuse Reese, de Sloan, des alliances…

Je suis réaliste, je sais que cela était nécessaire à l’histoire, il ne faut pas oublier que c’est avant tout et surtout une « série » dystopique, mais quand même : Connor et Hudson, que l’on ne voit quasiment qu’au début de ce tome, m’ont vachement manqués. Cela dit, Jamie et Lennox sont des personnages qui, déjà dans le premier livre, me plaisaient. J’avais très envie de les découvrir plus en profondeur, c’est chose faite.

Attention, dystopie romantique et érotique

Lennox vivait dans un paradis sur terre avec sa meilleure amie Jamie, dans un endroit où les visiteurs allaient et venaient, permettant à leurs désirs de se dérouler gratuitement. Mais tout change lorsqu’une attaque mortelle les oblige à s’emparer de la bande des Outlaws de Connor Mackenzie. Lennox sait que Jamie est acttaché à quelqu’un d’autre, mais il a toujours cru que pour elle il serait l’homme, et il ne la laissera pas partir sans combatre. Même si Jamie est bien consciente que Lennox est un spécimen très hot, elle refuse de laisser le sexe ruiner la relation la plus importante de sa vie. Mais quand l’objet de son intérêt l’ignore, elle se livre à une petite vengeance pleine de plaisir avec son très aimable et très amicale ami. Une nuit passionnée avec Lennox suffit à réveiller les désirs inattendus que Jamie a pour lui. Et maintenant qu’elle y a goûté, elle n’est pas sûre qu’elle puisse l’abandonner…

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝙰𝚅𝙸𝚂

ADDICTION est le tome 2 de la série LES INSURGÉS (OUTLAWS, en VO), une dystopie dans laquelle le monde a été frappé par une nouvelle guerre mondiale, de nombreuses bombes ont frappé le sol et, entre autre, modifié/réduit la physionomie du continent nord américain. Certains États côtiers sont maintenant submergés et la population vit cloisonnée dans des cités bien gardées. Hélas, ou heureusement, tout le monde n’est pas prisonnier de la vie des cités, certains tentent de survivre en terre libre, ce sont les insurgés.

Lire la revue du tome 1, CONQUÊTE, ici.

Si dans le premier livre, et par le biais d’Hudson, nous avions compris que Lennox était amoureux de Jamie, le béguin que celle-ci éprouvait pour Rylan ne nous laissait peu d’espoir. C’était sans compter sur leur passé…

Et si Jamie avait toujours eu des sentiments pour Lennox ?

Ce tome démarre lorsque plusieurs de nos héros doivent quitter le campement de Connor pour se rendre à Foxworth, suite logique au fait que Reese avait accepté de prêter son hélicoptère à Connor afin de sauver Hudson dans le livre précédent.

La requête de la reine de Foxworth laisse présager un grand bouleversement. En effet, Reese a demandé à Connor de lui envoyer des hommes, et pas n’importe qui : Rylan et Pike. Dans le but d’entraîner les hommes de sa ville au combat. Connor sait qu’il doit payer sa dette, mais il décide d’envoyer Kade avec eux, pour qu’il s’endurcisse, et bien sûr Lennox.

Jamie et Lennox, de l’amitié à l’amour ? Partout où va Lennox, Jamie le suit… Une règle d’or entre eux. Les liens qui les unissent sont plus fort encore qu’on l’avait entrevu jusqu’ici. Ils font plus que tenir l’un à l’autre, ils sont inséparables. C’est à Foxworth que tout s’accélère entre les deux personnages, mais leur amitié tient-elle à ce point à un fil ? Est-il si risqué de se soumettre au désir qu’ils ont l’un pour l’autre ? Ils vont bien entendu céder, et ça va crépiter entre plaisir et jalousie. J’aime ce qui lie Jamie et Lennox, mais j’aime surtout que Jamie se montre aussi forte face à lui. On sait déjà que Elle Kennedy apprécie les personnages féminins forts et affirmés, c’est encore le cas ici, et c’est tant mieux !

Foxworth. De nouvelles têtes apparaissent à Foxworth, cette ville dirigée par Reese et Sloan, en véritable bras droit protecteur. Nous y découvrons de nouveaux visages, de nouveaux insurgés, et nous en apprenons plus sur la vie souvent difficile de ces derniers. Si la petite ville offre un certain confort, rien n’est jamais acquis pour les insurgés. D’autres visages gravitent toujours dans notre esprit malgré leur absence et des points cruciaux sont remis en question. L’avenir s’assombrit.

Le quasi huis clos m’a gêné dans la mesure où j’ai longtemps perdu en intensité, avant l’attaque avec les exécuteurs, malgré la malheureuse rencontre avec des bandits, il y a peu d’action à proprement parlé. C’est dommage pour une dystopie. Vous me direz : c’est une romance dystopique, pas une dystopie, et je vous l’accorde. Et puis « peu » ne veut pas dire « pas ».

Il y a quand même  une bonne intrigue, autour du plan de Reese, qui est assez tortureuse pour Rylan, et pour nous. Ce plan que Reese met au point m’inquiète, les alliances m’inquiètent, et Ferris m’inquiète également. En résumé : depuis que j’ai refermé le livre, je me ronge les ongles. Ça ne m’était plus arrivée depuis le CM1 🤣.

Je m’attendais à ce que la vie à Foxworth ne soit pas aussi idyllique que Bennet le laissait entendre dans le tome 1, hélas je n’avais pas mesuré à quel point les défenses de cette ville étaient précaires, ni les accords qui pouvaient courir entre la ville et les Exécuteurs.

Un avant-propos au tome 3 ? J’ai beaucoup apprécié que Rylan, Reese et Sloan soient déjà mis en avant dans ce tome, cela décentralise un iota l’histoire et la rend moins étouffante. Car comme je l’ai dit plus haut, tout se passe dans la ville de Foxworth, et si tout se résumait au feu évident qui anime Jamie et Lennox, cela aurait été moins passionnant.

Petite parenthèse : encore et toujours, Elle Kennedy met l’accent sur un rapport au sexe qui peu bousculer un certain lectorat mais utilise des cartes qu’elle maîtrise parfaitement. Dans l’ensemble, passé la surprise du premier tome, ce n’est normalement plus un problème. Néanmoins, si vous avez été sensible au premier tome, sachez que le langage et les thèmes restent approximativement les mêmes : relations avec plusieurs partenaires, voyeurisme, MxM, FxF…

En résumé. Si je mets de côté les petits manques que j’ai ressentis, ce tome est pas mal. Même si je garde le sentiment que cette sorte de transition est un peu « poussive », je décompte les jours avant la sortie du tome 3, début novembre. C’est donc pour moi, et ce malgré le flot d’avis à deux vitesses sur cette trilogie, un bon deuxième tome qui plante le décor pour la suite.

∴ BONNE LECTURE ∴

𝙲𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 | LES INSURGÉS 1 CONQUÊTE de Elle Kennedy

Bonjour,

Il est préférable de commencer cette chronique en précisant qu’il s’agit d’une dystopie romantique, que l’histoire se déroule donc dans un futur proche mais « post-troisième-guerre-mondiale » et qu’il y a de nombreux passages érotiques.

Une fois n’est pas coutume mais… la couverture m’a littéralement happée ! Je la trouve terrible (dans le bon sens du terme), et parfaite pour le genre du roman.

Format broché • Hugo NR (dystopie romantique, érotique)

Hudson Lane est la demi-soeur du leader des Souverains qui ont pris le pouvoir et instauré la loi martiale. Son frère a décidé de la marier à son second, ce qu’elle ne veut même pas envisager. Elle s’enfuit et risque la mort pour cette désertion. Dans sa fuite effrénée, elle croise le chemin de Connor Mackenzie qui a pris la tête des Insurgés. Elle ne peut lui révéler sa véritable identité. Entre ces deux-là naît une attirance immédiate, mais Connor n’est pas tout à fait prêt à accueillir une inconnue dans son groupe et Hudson va devoir lutter pour se faire accepter. Elle découvre ce que c’est que de vivre avec les Insurgés, les difficultés et les dangers du quotidien. Elle découvre aussi les histoires terribles qu’ont vécues ses nouveaux compagnons à cause des Souverains, en particulier celle de Connor et de sa famille. Mais son terrible secret va finir par être découvert, sa situation au sein des Insurgés est devenue plus que précaire. Connor va-t-il accepter qu’elle reste parmi eux ?

➼ 𝙼𝙾𝙽 𝚁𝙴𝚂𝚂𝙴𝙽𝚃𝙸 / 𝙰𝚅𝙸𝚂

J’ai noté ce premier tome comme LICORNESQUE, alors vous imaginez bien que je l’ai adoré ! Je sais que les avis divergent beaucoup sur cette série, parce que le lectorat est parfois dérouté par le genre et/ou le sexe très présent, mais je ne comprends pas pourquoi.

Je m’explique…

En effet, beaucoup n’ont pour point de comparaison que la série OFF CAMPUS de Elle Kennedy et sont restés figés sur cette ligne, mais l’auteure a pourtant déjà écrit sur pas mal d’autres fronts, c’est ce qui me plaît chez Elle Kennedy : ses romans sont aussi variés que bons ! Cela dit, elle sait aussi quelles sont les bonnes cartes à avoir dans son jeu et les utilisent de manière cyclique — ce qui n’est pas un tort. On retrouve donc ici quelques détails déjà croisés lors des romans précédents, et cela m’a plu. Nostalgie oblige. D’ailleurs, en parlant de sexe, même dans sa série OFF CAMPUS, il était loin d’être sous sa forme idéalisée et lisse. Elle Kennedy n’a jamais fait du sexe un tabou, ni fait dans la demi-mesure. Soyons honnêtes, les partenaires multiples, les trios sexuels et l’exhibitionnisme sont abordés dans ses autres romans, dont OFF CAMPUS.

D’une part, la dystopie

Dans ce roman, cette dystopie, le monde a changé. Une guerre mondiale a éclaté et a ravagé la planète entière, et de nouvelles lois régentent la vie des habitants des cités. Au-delà des murs de ces cités, vivent les insurgés – des hors-la-loi aux yeux du gouvernement -, qui tentent de survivre dans un monde d’insécurités. Hudson vivait dans le luxe d’une cité, elle était même issus d’une famille très privilégiée, mais tout bascule le jour où son frère Dominik veut la marier avec un de ses collègues gradés, un Exécuteur sans pitié qui se nomme Knox. Hudson ne l’entend pas de cette oreille et décide de fuir la cité. Elle se retrouve alors à devoir se cacher en terre libre, seule. C’est là qu’elle croise la route de Connor Mackenzie et de ses hommes. Des insurgés qui possèdent un campement sécurisé et qui savent se battre, une solution idéale pour Hudson qui doit se cacher des Exécuteurs qui sont à ses trousses.

Mais Connor est un homme compliqué et un chef exigeant qui ne donne que difficilement sa confiance, Hudson ne peut pas lui dire qui elle est réellement et joue la carte du mensonge pour intégrer le campement. Si Connor n’est pas insensible aux charmes de la jeune femme, il se méfie, il sait qu’elle lui ment… Pourtant, il lui ouvre quand même les portes de son camp.

Hudson découvre alors que la vie en terre libre ne suit pas les mêmes règles que dans la cité. Les hommes et les femmes insurgés abordent la vie au jour le jour, dans un monde où il faut vivre sans lendemain. La vie ne tient souvent qu’à un fil à cause de la menace permanente des Exécuteurs, du manque de vivres et de soins médicaux. Des bandits rodent également en terre libre et ils n’ont rien à perdre. Hudson participe à son premier raid pour voler des vivres au gouvernement, pour remercier ses hommes Connor les emmène dans une « maison close », Hudson découvre alors que pour évacuer la pression permanente de la survie, les insurgés s’adonnent au sexe et à l’alcool. Mais ils abordent cela d’une façon beaucoup plus libre, en prenant simplement le plaisir offert, et pas forcément par sentiments comme elle l’a toujours connu. Un concept qu’Hudson a du mal à comprendre au premier regard, ce qui confère à Connor la preuve qui lui manquait : la jeune femme vient bien de la cité.

C’est ici que les appréciations divergent sur ce roman…

… mais une dystopie érotique

La dystopie fait globalement l’unanimité, mais la façon dont la sexualité y est abordée, beaucoup moins. Personnellement je la trouve très cohérente avec cette vie sans lendemain, et pour ce qui est de la fréquence élevée des scènes de sexe (et en tout genre), pour moi la cohérence est là aussi. Au début du roman on apprend que les hommes de Connor n’ont pas souvent l’occasion de succomber à toute forme de plaisir, que ce soit l’alcool, la gourmandise ou le sexe. Il n’est donc pas surprenant que Connor, Rylan et Hudson profitent de la situation. Non ?

… les autres personnages

Rylan. Justement, parlons un peu des personnages de ce roman. Les hommes de Connor suivent le leader charismatique, mais sont tous vite attachants :

– Rylan, le meilleur ami et bras droit de Connor.

– Xander, un jeune génie de l’informatique.

– Kade, un autre jeune homme, un citoyen échappé de la cité que Xander a pris sous son aile.

– Et Pike, l’énigmatique bourru du groupe…

On s’attache vite à chacun de ces hommes. Il en va de même pour les autres personnages, tels que Lennox et Jamie, qui s’occupent de la plus ou moins « maison close » qui se trouve à quelques heures du camping occupé par le groupe. Les personnalités et motivations des autres personnages restent encore vagues et on s’attend à les recroiser dans les prochains tomes ; comme Tamara, une dangereuse et puissante contrebandière, et Reese, la femme de poigne qui règne sur la ville de Foxworth et qui plaît visiblement beaucoup à Rylan.

D’autre part, la romance

J’ai remarqué que, d’une façon générale, le lectorat avait un problème avec le qualificatif de dystopie romantique, y voyant plus d’érotisme que de romance. Encore une fois, je ne suis pas d’accord. OK, le sexe saute aux yeux, mais la romance est bien là. Dans tous ces petits détails qui font que l’on ressent les sentiments réprimés de Connor pour Hudson, cela a tout de la romance traditionnelle.

En bref ? Ce premier tome m’a conquise, et j’attends avec impatience les suivants, pour découvrir la suite de cette dystopie accrocheuse, et pour plonger plus en profondeurs dans les « couples » Lennox/Jamie(tome 2) et Rylan/Reese/Sloan(tome 3).

La relation entre Lennox et Jamie m’ayant laissé un fort bon sentiment, j’ai hâte d’avoir le tome 2 entre les mains !

Sortie du tome 2 ADDICTION, le 5 octobre 2017, voir la revue ici.

Sortie du tome 3 DOMINATION, le 2 novembre 2017, revue .

∴ LICORNESQUE ∴